La guerre contre les destructeurs de famille : esprit accomplissant les malédictions, esprit de divination et esprit de sorcellerie

Programme de prière, d’enseignement, de jeûne et d’édification communautaire

Jour 12

Thème : La guerre contre les destructeurs de famille : esprit accomplissant les malédictions, esprit de divination et esprit de sorcellerie

Par : GUIDEME Gabriel, pasteur proposant

Objectif : Amener chaque chrétien(ne) à :

• saisir ce que c’est la malédiction, la divination et la sorcellerie
• Comprendre les causes et les conséquences de la malédiction
• Avoir la certitude qu’en Christ il/elle est racheté de la malédiction et l’épargne des effets de la sorcellerie.

INTRODUCTION

Nous poursuivons ce jour avec la guerre engagée contre les destructeurs des familles. Les précédents orateurs ont abordé le sujet sur des angles divers et nous ont proposé des astuces pour mener la guerre contre les destructeurs des familles que sont l’envie, la jalousie, les esprits familiaux ou ancestraux. Ce jour nous allons attaquer les esprits qui accomplissent des malédictions dans les familles, les esprits de divination et briser les liens de sorcellerie.  J’avoue mon embarras devant ce sujet si vaste et complexe. Parler des esprits et surtout des esprits maléfiques est une aventure risquée. Tout ce qu’on peut dire est à la fois juste et faux. Juste parce que ce qu’on dit peut correspondre souvent aux manifestations et signes que vivent certaines personnes. Faux, parce que généralement le problème n’est pas examiné à la racine, bien plus même ceux qui ont fait l’expérience de cette vie ne peuvent dire que ce qui les concerne et pas plus. En plus, pour moi comme chrétien le problème des puissances spirituelles maléfiques ne devrait pas se poser tel qu’il se présente dans plusieurs discours. Pour moi, il faut identifier la responsabilité de chacun à permettre à ces esprits d’influencer sa vie et celle des autres. Il faut noter d’entrée de jeu qu’en Christ nous sommes une nouvelle création par opposition à l’ancienne création corrompue et soumise aux forces du mal. Par conséquent, les choses anciennes sont passées y compris les liens de tout genre et toute chose sont devenues nouvelle dont notre vie et une nouvelle alliance avec Dieu. Notons aussi que toute chose n’est pas spirituelle ou animée d’un esprit si oui l’esprit peut se définir non comme un être, une réalité vivante, mais une manière de penser et d’être. C’est seulement dans ce second sens à mon sens qu’on peut parler d’esprit de malédiction. Quant à la divination et la sorcellerie, c’est sans conteste qu’elles sont animées par des esprits. Parce que je crois que vous êtes en Christ affranchi et épargné des forces spirituelles négatives et que vous ne vous fiez pas aux esprits de divination et aux sorciers, alors je vais m’appesantir sur la malédiction, qui elle, a une très grande part de la responsabilité de l’homme. Certes, nous savons en Christ nous sommes affranchis de toute malédiction, il n’en demeure pas moins que le malin nous séduise par ce qui nous conduit à la malédiction. Nous allons donc examiner aux premiers abords les clarifications sémantiques, ensuite, les différentes causes des malédictions et enfin le remède que Dieu offre en réponse la malédiction, la sorcellerie et les divinations.

1. CLARIFICATION SÉMANTIQUE ET POSITION DU PROBLÈME

Dans cette partie nous allons déblayer les concepts guerre, malédiction, divination et sorcellerie.

Guerre : ce mot du  francique werra qui signifie dispute.  La guerre est une lutte armée entre deux ou plusieurs groupes sociaux, entre États. Dans ce sens, la guerre fait intervenir des armes et crée un affrontement, un face à face entre les antagonistes ou les belligérants. Dans notre contexte, la guerre n’est pas contre un groupe social ou un État, mais des forces spirituelles ou mystiques. De ce fait, nous luttons avec des armes spirituelles que Paul décrit dans Éphésiens 6 : 11-19. Selon ce texte, ces armes nous servent à résister aux ruses du diable. Il ne s’agit pas d’armes offensives comme plusieurs aiment bien le dire (nous passons à l’attaque), mais des armes préventives et défensives. La guerre nous avons à mener contre les esprits maléfiques et les esprits du mal doivent prendre leur appui sur le modèle de la lutte que Jésus a menée contre ces mêmes esprits. Dans Marc 5 :6-7, l’homme possédé d’une Légion ayant vu Jésus de loin vint se prosterner devant lui et le supplia de ne pas le tourmenter. Ainsi, bien aimés, face aux esprits quelle que soit leur nature nous n’avons pas à craindre, mais ce sont eux qui doivent avoir peur et nous demander de grâces. Lorsque vous criez feu partout, vous manifestez votre faiblesse, votre crainte devant les esprits parce que vous n’avez pas Christ en vous ou bien vous l’ignorez. Témoignage : « un jour alors que se préparait un match de troisième division de retour chez un fidèle que nous suivons dans le cadre d’un tourment spirituel, alors un jeune homme est venu vers moi alors j’étais à plus de cinq mères des stades pour m’interdire de le traverser. Je n’avais pas compris pour quoi cela. Or, il savait que si je passe j’allais annuler tout ce qu’ils ont mis dans le stade pour gagner le match. Notons que je sortais de sept jours de jeûne sec ». Bien-aimés, si Christ est en vous, vous n’avez pas à attaquer les esprits maléfiques, mais ces esprits vous fuient à distance et s’ils rencontrent votre chemin par hasard, il vous supplie, vous prie afin que vous les laissiez partir en paix. En tant que prince de paix, Jésus n’a pas envoyé le feu sur cette légion, mais il leur ordonna d’aller dans le troupeau de porcs, car le feu éternel leur est destiné.

Malédiction : Le mot français malédiction signifie étymologiquement : dire du mal. Dire implique : souhaiter du mal, appeler la malédiction sur quelqu’un, prononcer des imprécations contre lui. C’est l’idée contenue dans les mots hébreux ’alah et grec kataraomai (Ps 10:7 ; Esa 24:6). Si un homme prononce une malédiction contre quelqu’un, il veut qu’il lui arrive malheur. Ainsi Noé a maudit Canaan (Ge 9:25), Isaac a prononcé une malédiction sur quiconque maudirait Jacob (Ge 27:29). Le devin Balaam a été payé par le roi moabite Balaq pour maudire les Israélites (No 22:1-24). Goliath a « maudit David au nom de ses dieux » (1S 17:43). La personne vouée au malheur est alors « en imprécation » au milieu du peuple et elle devient elle-même malédiction pour les autres (No 5:21,27 ; Jér 29:18).[1] La malédiction est donc le résultat des imprécations, des paroles négatives prononcées contre quelqu’un en vue de nuire à sa vie, de lui souhaiter malheur. Un maudit est source de malédiction pour les autres ; il peut l’être par contamination en entrainant les autres dans sa malédiction ou par sympathie si le malheur que le maudit subit rend malheureux les autres. De toute évidence, il ressort de cette définition que la malédiction n’est pas le fait d’un esprit, mais des paroles. Pour nous les enfants de Dieu, la Bible nous dit que « Comme l’oiseau s’échappe, comme l’hirondelle s’envole, ainsi la malédiction sans cause n’a point d’effet ». (Proverbe 26 :2b). Cela signifie que les malédictions sans fondement sont sans effet. Dieu ne permet pas que ses enfants soient l’objet de malédiction. Dieu est souverain. Personne n’a le pouvoir de maudire ceux que Dieu a décidé de bénir. Dieu est le seul qui soit capable de prononcer un jugement. Quand la Bible nous parle des malédictions proférées par Dieu, il faut l’entendre dans le sens de jugement, de punition, de châtiment et non comme des paroles négatives visant à nuire l’homme. La malédiction de Dieu est en quelque sorte une sentence. Parce que nous sommes bénis de Dieu aucune malédiction humaine qu’elle directe ou héréditaire n’a d’effet sur nous. Cependant, celui qui maudit un béni de Dieu est frappé de malédiction.

Divination : essai de lire l’avenir et d’énoncer des oracles par une sorte d’inspiration, de souffle prétendu divin (Act. 16 :16) ou par l’interprétation de certains signes. C’est en quelque sorte la contrepartie païenne de la prophétie. En se basant sur des signes, on pratiquait l’art des augures et la prédiction de l’avenir d’après des phénomènes naturels, comme le vol des oiseaux, la position des entrailles des victimes, en particulier le foie ; l’hydromancie, prédiction déduite de l’aspect de l’eau versée dans un récipient ou des remous provoqués par les objets jetés dans l’eau (Ge 44:5) ; la sorcellerie, dans son sens primitif de tirer au sort pour prédire (Ez 21:26,27) ; et l’astrologie, détermination de l’influence présumée des astres sur la destinée d’une personne (cf. De 4:19 ; 17:3 ; 2R 17:16 ; Esa 47:13). Les israélites avaient été solennellement avertis que le devin était un imposteur, et qu’en le consultant ils commettaient un péché très grave. Dieu considérait cette faute comme une souillure, un contact avec les mauvais esprits, et un acte d’apostasie.[2] Aujourd’hui la divination se pratique à travers le recours à la baguette, à au pendule, aux cartes, au marc de café, aux esprits, à l’horoscope, etc. cette convoitise et ce désir de connaître son avenir par d’autres moyens que Dieu, révèle l’incertitude, l’angoisse, la peur du lendemain qui anime les hommes. Il est donc absurde pour le Christ qui est certain de son avenir d’aller consulter les devins. Il faut remarquer que lorsque vous allez vers un pasteur ou un soi-disant prophète pour vous révéler votre avenir, sachez que c’est, la divination. Notre ministère prophétique consiste à vous interpréter la parole, vous monter comment les promesses de Dieu peuvent-elle s’accomplir dans votre vie.

Sorcellerie : magie traditionnelle où on fait appel aux forces surnaturelles et qui permet d’avoir une influence sur les gens et les évènements.[3]C’est un événement extraordinaire et inexplicable. Les mots hébreu et grec traduits par sorcier désignent aussi le magicien, le devin, l’enchanteur. Donc le devin, le sorcier et ceux qui les consultés sont formellement condamnés par la loi divine.

2. LES CAUSES OUSOURCES DES MALÉDICTIONS

La malédiction est l’absence de la bénédiction. Donc, on est sois béni sois maudit, jamais les deux à la fois. Dans le livre de Deutéronome chapitre 28 nous trouvons une liste de bénédiction et une liste de malédiction. Ce qui nous intéresse dans ce texte ce sont les versets introductifs de chaque partie. Il s’agit des versets 1et 15. Dans ces verstes nous trouvons la principale cause de malédiction ainsi que la porte qui ouvre sur nous les bénédictions divines. Il est écrit dans ce passage que l’obéissance à la voix de l’Éternel et la pratique de sa Loi nous procure la bénédiction. Cependant, désobéir à la voix de Dieu et refuser de pratiquer sa Loi est la principale cause de malédiction. De ce fait, lorsque nous allons énumérer quelques causes de malédictions, il faut automatiquement considérer leur contraire comme source de bénédiction. Voici donc quelques sources ou causes de malédictions :

1. Se confier dans l’homme (Jérémie 17 :5-6):

            Cela signifie faire de l’homme une idole, un autre Dieu. J’ai beaucoup apprécié les propos d’un de nouveau ministre récemment nommé qui a longuement rendu grâce à Dieu avant d’exprimer sa reconnaissance au Président de la République et, il précise Dieu s’est servi du Président pour accomplir son plan dans sa vie. Que font les autres ? a qui rendez-vous gloire après une guérison ? Exode 20 :2.

Exemple : chaque fois qu’Israël se détournait de son Dieu pour des dieux étrangers, la nation toute entière était frappée par la malédiction.

Exemple : Saül a fait confiance aux hommes, ceci lui a valu la perte de son trône. La Bible dit que Dieu l’a rejeté.

Dans Actes 4:12  « Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ». Seul le nom de Jésus devant tous genoux fléchit et toutes langues confessent que Jésus est Seigneur. »

2. Servir Dieu avec négligence.

Jérémie 48:10  « Maudit soit celui qui fait avec négligence l'œuvre de l'Éternel, Maudit soit celui qui éloigne son épée du carnage »!

Exemple : Le Sacrificateur Eli a perdu son ministère et tous ces enfants parce qu’il négligea l’œuvre.1 Samuel 2 : 22- 36.

3. Donner à Dieu des offrandes chétives

C’est l’expression du mépris de la grandeur de Dieu et de manque de reconnaissance de ses bienfaits dans notre vie. Nous savons offrir  de bonnes choses à nos enfants, à nos fiancées, à nos patrons humains, mais quand il s’agit de Dieu on cherche ce qui est chétif, petit, maigre, etc. voici qu’en dit la Bible : « Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, Et qui voue et sacrifie au Seigneur une bête chétive! Car je suis un grand roi, dit l'Éternel des armées, Et mon nom est redoutable parmi les nations. » Malachie 1:14.

Le refus de rendre gloire à Dieu.

Rendre gloire à Dieu, c’est d’exprimer notre reconnaissance pour ce qu’il fait pour nous et l’honorer pour ce qu’il est. Il se  traduit dans nos langages. «  Comment tu vas ? je vais bien par la grâce…de qui ? » et pour plusieurs, cette réponse ouvre le bal des plaintes. Ne pas rendre gloire à Dieu c’est s’approprier les œuvres de Dieu. Écoutons ce qui dit les Saintes-Ecritures : « Maintenant, à vous cet ordre, sacrificateurs! Si vous n'écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de donner gloire à mon nom, dit l'Éternel des armées, J'enverrai parmi vous la malédiction, et je maudirai vos bénédictions ; Oui, je les maudirai, parce que vous ne l'avez pas à cœur ».Malachie 2:1-2. Lire aussi Deutéronome 8 : 10-14 ; 18.

4. Le refus de payer sa Dîme

La Dîme représente la dixième de votre revenue. Dans la Bible certains avaient plus que cela. Elle a été au départ un acte délibéré d’Abraham avant d’être institué par la loi. Le Nouveau Testament ne le proscrit pas comme certains ont l’habitude de la dire. Jésus n’abolit pas les lois, mais il les a accomplis et  par lui la Loi n’est pas un fardeau, mais une règle de vie. Parce que nous avons en nous le Saint-Esprit, nous pouvons accomplir la Loi sans peine. De ce fait partie de notre obéissance à la Loi divine. Malachie 3 :8-10 et Matthieu 5 :17-18.

5. La désobéissance caractérisée des parents

Proverbes 20:20  « Si quelqu'un maudit son père et sa mère, Sa lampe s'éteindra au milieu des ténèbres ».

6. Maudire celui qui est béni de Dieu

Comment le savoir ? Il ne faut jamais maudire des enfants de Dieu (chrétien, pasteur) qui qu’il soit et qu’importe son comportement apparent.  Genèse 12:1-3 :  « L’Éternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai   ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. »

7. L’injustice envers les faibles et les démunis ouvre aussi la porte à la malédiction.
8. La Bible nous dit aussi que des personnes en position d’autorité peuvent être une cause de malédiction pour les autres :

Le père de famille, selon les paroles qu’il prononce, peut être un sujet de bénédiction ou une source de malédiction. Le père de famille est le sacrificateur, le prophète, le roi de son foyer. Il est chargé de présenter son foyer à Dieu. Il est chargé de représenter Dieu auprès de son foyer. Il est là pour pourvoir à tous les besoins de sa famille. Le père a une importance énorme. Quand un père dit à son enfant : tu es un bon à rien, ces paroles engendrent une malédiction. Quand un père préfère un enfant à un autre, la porte est ouverte à la malédiction.

9. Un enseignant peut également engendrer une malédiction chez ses élèves : tu es un cancre… tu n’arriveras jamais à rien… Nous retrouvons aussi cela chez bien des conducteurs d’église : si tu quittes mon assemblée, tu seras maudit.
10. Les imprécations et les serments qu’on fait abusivement sont sources de malédictions.

C’est le cas de Rébecca qui trompe son mari pour que la bénédiction soit sur Jacob, elle dit à Jacob « Que ta malédiction vienne sur moi ». Quand plus tard Esaü, son fils, se marie avec une païenne, elle dit : Je ne le supporterai pas, il vaut mieux que je meure ». Ce sont des paroles extrêmement dangereuses. Si dans ta vie, tu dis : j’en ai assez, il vaut mieux mourir, tu attires une malédiction sur toi, tu attires un esprit de mort sur toi, ta famille. Rebecca est morte. Il est dangereux de parler n’importe comment.

3. JÉSUS NOUS AFFRANCHI ET NOUS PROTÈGE

La solution à la divination, à la sorcellerie et à la malédiction se trouve en Jésus, qui part sa mort à la croix s’est chargé de nos malédictions et par sa résurrection il nous donne de vaincre les esprits maléfiques de toute nature. Croire en lui comme notre Seigneur et notre Sauveur et marcher à sa suite fait de nous des chrétiens, c’est des hommes et des femmes nés de nouveaux et conduit par le Saint-Esprit. Nous devenons donc une nouvelle création en Jésus-Christ (1 Cor 5 :17) et nous sommes dans la présence constante du Saint-Esprit qui vit en nous, et nous existons sous sa protection (Romains 8 :11). Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter que quelqu’un nous jette un sort, ni avoir peur de notre avenir pour consulter les devins encore moins la malédiction parce que nous sommes bénis de Dieu. Le culte vaudou, la magie, les sorts et les malédictions n’ont aucun pouvoir sur nous parce qu’ils viennent de Satan, et nous savons que « celui qui est en vous (Christ) est plus grand que celui (Satan) qui est dans le monde » (1 Jean 4 :4). Dieu l’a vaincu, et nous avons été délivrés pour pouvoir adorer Dieu sans aucune crainte (Jean 8 :36). « L’Éternel est ma lumière et mon salut, de qui aurais-je crainte ? » (Psaume 27 :1). 

CONCLUSION

Il convient de noter que ce soit la malédiction, la divination ou la sorcellerie, la parole joue un rôle capital dans leur transmission. Or, la puissance de la parole dépend de l’esprit par lequel cette parole a été dite. Si c’est l’Esprit de Dieu qui inspire cette parole, c’est la bénédiction de Dieu qui passe, mais si c’est la nature charnelle qui l’inspire, alors c’est la malédiction qui passe. Puisqu’en Christ Parole faite chair qui habite en nous par le Saint-Esprit, nous sommes bénis de Dieu, aucune malédiction n’a d’effet sur nous. S’il est vrai que nous ne devrons rien craindre parce que Dieu est pour nous, avec nous et en nous, il faut que nous demeurions en lui en lui restant soumis et en obéissant à ses prescriptions. Notre responsabilité est de ne pas permettre au péché d’élire domicile chez nous. Nous devrons donc prendre au sérieux les sources de malédictions pour que notre bénédiction demeure.