Jean 4.25-26: Et si Jésus "courtisais la samaritaine?

JESUS L'HOMME QU'IL FAUT!

JÉSUS : L’HOMME QU’IL FAUT

            Après avoir exploré les contours textuels, historiques et psychologiques de la société et de l’époque dans laquelle vivait l’interlocutrice de Jésus, il est convenable d’examiner l’aboutissement -du moins en ce qui nous concerne- de leur entretien. Un entretien qui aboutit à une forte déclaration de Jésus, qui nulle part ailleurs ne s’est présenté comme le Messie. Alors, il est judicieux de se demander, au regard de cette apothéose, qui des deux est le « courtiseur » : la femme ou Jésus ? Loin de là, lorsque nous remontons au début de la conversation, nous nous rendons à l’évidence que c’est Jésus, brisant les barrières tribales, culturelles, sexuelles, lance le débat et dans une méthodologie habilement maîtrisée, captive l’attention de la femme. Il ne serait donc pas erroné d’affirmer que c’est Jésus qui courtise la samaritaine. La portion de l’Évangile soumise à notre appréciation nous permet-elle de soutenir cette allégation ? Si oui, comment et à quelle fin Jésus se mettrait au bord du puits pour courtiser une femme, et de surcroit étrangère, d’une contrée « ennemie » ? Nous essayerons, sans forcer les vérités que le texte nous procure, de répondre à ces interrogations et à bien d’autres pour saisir la pertinence de ce texte et pourquoi ne pas nous aider à cerner les astuces d’un bon « courtiseur » au service de l’Évangile.

 Jésus, un bon « courtiseur »

Que veut dire le terme courtiser ? C’est un mot qui vient de l’italien « corteggiare », courtiser et signifie entourer, généralement une femme, d’attentions soutenues pour séduire, ou faire la cour à. Il signifie aussi, flatter quelqu’un pour obtenir quelque chose de lui. Ainsi, courtiser est un acte de séduction dont la visée est de convaincre l’autre à sa cause. Dans le cadre des relations entre l’homme et la femme, c’est de séduire la femme ou l’homme pour obtenir son amour afin de faire chemin ensemble, soit pour le mariage, soit pour une relation extraconjugale. C’est un art, une performance qui n’est pas donnée à tout le monde. Pour réussir dans ce domaine, il faut être un fin stratège et savoir manier sa langue pour retenir l’attention de la personne qu’on vise. Il serait donc, absurde voire une violation des règles de l’art littéraire que faire fi du cadre et des textes qui entourent le nôtre pour saisir et caractériser le dialogue de Jésus et la samaritaine comme une manière de courtiser. 

            Nous voulons préciser que dans la société sémitique et particulièrement chez les juifs, le puits est un lieu qui cache un symbole d’une valeur incommensurable, surtout lorsqu’il s’agit de la rencontre entre l’homme et la femme. Comme rappel mémoire, dans l’A.T. trois rencontres au bord du puits retiennent notre attention :

-          En Gn. 24.10-21 le serviteur d’Abraham rencontre Rébecca au bord du puits, et cette dernière deviendra la femme d’Isaac. Le contact entre Rébecca et le serviteur d’Abraham commence par la demande d’eau à boire. Or, dans la coutume juive, la jeune fille qui accepte de donner à boire à l’homme qui la lui demande au bord du puits, exprime implicitement son accord et l’acte de boire est signe d’alliance.

-          En Gn. 29.1-14, c’est au bord du puits que Jacob rencontre Rachel qui deviendra son épouse.

-          En Ex.16.22 Moïse et Séphora se rencontrent auprès d’un puits et se marieront par la suite.

Ces trois exemples ne peuvent laisser un lecteur attentif indifférent à la lecture de l’Évangile de Jean qui mentionne la rencontre de Jésus et la samaritaine. Cette rencontre semble être bien préparée par Jésus et ne relève pas du hasard. En effet, les femmes vont au puits soit le matin à l’aube ou le soir au crépuscule. Les personnes qui vont au puits en plein soleil, comme cette samaritaine à midi, sont celles qui ont généralement un problème spécifique. Les personnes qui choisissent ces heures désertes sont celles qui ne veulent pas rencontrer les autres femmes au puits parce qu’elles ont un problème particulier. Il est possible que l’instabilité conjugale de cette femme soit devenue un sujet de raillerie et l’ait mise au ban de la société. Elle doit donc se dérober à fréquenter les lieux publics, surtout de « Kongossa » qu’à des heures peut fréquentable si non qu’à fréquenter des personnes ayant plus ou moins les mêmes problèmes qu’elle. Jésus en s’asseyant au bord du puits à cette heure, pendant que ses disciples sont en ville pour faire des commissions, sait qu’il pourrait rencontrer une âme en détresse à guérir. Toutefois, il sait que le mûr de séparation qu’il y a entre Samaritains et Juifs, homme et femme est difficile à franchir. Il est donc préparé à user des stratégies d’un bon dragueur pour gagner l’âme désespérée à lui et lui donner la paix. C’est un risque immense qu’il a pris, car il ne s’est pas inquiété du qu'en-dira-t-on. Il est aussi possible qu’un pèlerin fatigué du voyage ou une autre femme isolée vienne le trouver en pleine conversation avec une « femme » et de surcroît une samaritaine.  Alors, dans ce cas Jésus peut être soupçonné de tout, surtout d’un dragueur comme le prétendent certains interprètes de ce texte. Ne dit-on pas que l’amour n’a pas de frontière ?

 Oui, l’amour du Christ pour n’importe quelle âme désespérée franchit les frontières et est sourd aux barrières sociales, tribales, culturelles et même religieuses. Mais, au niveau où nous sommes, pouvons-nous déjà savoir l’orientation de l’attention de Jésus pour cette samaritaine ? Il lui demande à boire comme l’ont fait le serviteur d’Abraham, Jacob et Moïse à chacune de leurs interlocutrices rencontrées au puits et puis s’en est suivi le mariage. Jésus drague-t-il cette femme pour l’épouser ou veut-il la courtiser pour « sortir avec elle » ? La réponse violente de la samaritaine, qui pourtant recherche une stabilité conjugale, laisse croire qu’elle a perçu la demande de Jésus dans le sens d’une avance d’un dragueur. « Comment un juif peut-il me demander de l’eau à moi une samaritaine se demande-t-elle ? » Jésus ne désespère pas. Au refus de la femme, Jésus lui propose une eau, pas n’importe laquelle, mais une eau qui vient du ciel. Comme les femmes aiment les choses extraordinaires ! Sans n’avoir jamais entendu parler d’une telle eau et convaincue que Jésus n’a sur lui aucun récipient qui contienne de l’eau, à quoi peut-elle s’imaginer ? « Seigneur donne moi cette eau afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »[1]Il ressort clairement de la demande de cette femme que l’eau est un symbole, elle représente une réalité autre que ce liquide vital qu’elle est venue chercher au puits. D’ailleurs quelle set cette eau qu’on puisse boire et ne plus jamais avoir soif si ce n’est autre chose ? La mention « afin que je ne vienne plus ici » n’exclut pas cette compréhension. Car, étant instable dans sa vie conjugale et surtout mise au ban de la société, obligée de s’isoler, puiser l’eau à des heures où la chaleur hostile de cette zone ne pardonne pas, l’eau que Jésus lui promet ne pourra être autre chose que sa réinsertion dans un nouveau monde, une nouvelle société, peut-être en Galilée[2]. « Seigneur », alors qu’au début de la conversation la femme appelle Jésus un « juif » ; ce changement de nom qu’elle donne à Jésus montre le progrès qui se réalise dans leur rapport. « Seigneur », c’est de cette manière que les Israélites appellent leur mari. Jésus est-il devenu un potentiel mari à cette femme ? Jusqu’à ce niveau, c’est ce qu’elle prétend. Elle a soif, soif d’avoir un mari qui pourrait la comprendre, qui pourrait la supporter. Elle veut avoir un foyer stable, des enfants, être estimée et réintégrer sa place dans la communauté. « Donne –moi de cette eau afin que je ne vienne plus ici ». La femme en a marre de sa situation, elle ne veut plus y demeurer, elle veut changer de condition. Quoi de plus qu’un homme qu’on a repoussé violemment qui résiste et reste attentionnée pour être celui-là qu’il faut ! Oui, Jésus comble le profil de mari que la femme attend : un homme patient, humble, doux, aimable, persévérant, fidèle…

Coup de théâtre ! Jésus demande à la femme d’appeler son mari au moment où elle attend la déclaration qui devrait sceller leur contrat de « mariage ». Toutefois, elle ne baisse pas les bras, elle entend par cette question un test que Jésus fait pour s’assurer qu’elle ne soit pas fiancée ou mariée afin d’engager la procédure de « demande de sa main ». Sans anicroche, elle répond qu’elle n’a pas de mari, autrement dit le champ est libre, « tu peux avancer ». Mais Jésus enfonce le doigt là où ça fait « plus mal », « tu as raison de dire : Je n’ai point de mari. Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. »[3] Jésus répond à une aspiration plus profonde de la femme. Elle a besoin de la stabilité conjugale  -besoin temporel et éphémère-  mais il rencontre celui qui connaît sa vie et donc peut guérir les plaies de son âme. En appelant Jésus « Seigneur » ici, le sens a changé. Mais, les barrières humaines l’empêchent de reconnaître que ce Seigneur est bel et bien celui qu’elle attend. C’est donc suite à un discours étoffé que Jésus se dévoile à la femme. Elle perçoit les traits du Messie qui fait l’objet de leur attente et dévoile aussi à Jésus son espérance messianique. Le Messie est celui qui va leur annoncer toute chose, autrement dit révéler la vérité ; cette vérité qui rend libre. Coup de tonnerre ! Jésus se présente comme le Messie. Pas question de tergiverser, pas de temps à perdre ; il n’y a que le Messie qui peut faire ce qu’elle a vécu, surtout lui révéler le secret de sa misérable vie. Elle bondit de joie et va partager la nouvelle à toute la contrée. Celle qui se cachait hier pour puiser de l’eau devient celle qui réunit les hommes et les femmes de la contrée avec du sourire et de l’enthousiasme. Elle a trouvé l’homme qu’il faut, celui qui apaise jusqu’à sa racine sa soif et guérit la maladie de son âme. Cela serait-il possible sans cette démarche d’un « courtiseur » ?

 Jésus l’homme qui correspond aux attentes de la samaritaine

Comment Jésus passe-t-il du mari attendu au Messie attendu, avec un revirement de situation si rocambolesque ? Il convient donc de puiser dans les ressources culturelles et historiques des samaritains et des clés d’interprétation des symboles qui font légion dans ce texte pour le saisir.

Comme nous l’avons fait ci-haut, nous ne saurons cerner la portée de la déclaration de Jésus : « Je le suis, moi qui te parle » en l’extirpant de la scène qui la précède. Cette parole qui provoque un éclair déchirant le tréfonds de cette femme et soudant en même temps les déchirures de son cœur occasionné par sa condition pitoyable, trouve son écho dès le v.10. En effet, au refus de la femme, Jésus lui présente le don de Dieu. Si au départ elle pouvait comprendre cela dans le registre de chance ou de fortune (le mari que Dieu veut lui proposer), avec la déclaration du v.26 elle comprend que le don de Dieu que le Messie accorde c’est celui de l’Esprit Saint. L’Esprit de Dieu unit le croyant à Dieu et le fait immerger dans une vie en plénitude, libérée des contingences. Nul, qui connaisse la valeur du don de Dieu ne saurait résister à l’avoir. Mais malheureusement le temporel a voilé cette femme jusqu’au moment où l’écaille de l’incrédulité, du sensible, du maintenant soit tombée de ses yeux. Jésus ne nous propose pas le don de Dieu en nous imposant un changement, comme l’exigent certains « marchands de l’Évangile ». Il sait qu’un cœur qui est pénétré par la lumière de l’Esprit, qui aspire et goûte aux délices de la communion avec Dieu ne saurait demeurer dans les ténèbres. Cette femme ne pouvait pas écouter un prophète, un messager fut-il porteur d’une bonne nouvelle, qui le bousculerait et commencerait par dévoiler le secret de sa vie minable. Jésus est l’homme qui lui faut, parce qu’il a compris la fragilité du cœur de cette femme et son caractère impulsif. « Comment toi qui est un juif… » ; elle repousse Jésus sans faire preuve de politesse. Jésus ne tient pas compte de l’impolitesse de la femme, du demandeur il se change en celui qui offre une eau, l’eau qui vient d’en haut qui étanche une fois toute la soif. La femme saute sur l’occasion, mais reste jalouse de ses déboires. À la question de Jésus relative à son mari, elle donne une vérité partielle, peut-être pour les raisons que nous avons évoquées ci-haut, mais elle a quand même menti. Une vérité partielle est un mensonge entier. Comment Jésus ne serait-il pas l’homme qu’il faut à cette femme qui s’enferme et prend plaisir à demeurer dans le péché ? Pas question de lui donner des leçons ou de lui cracher la vérité sur la face, comme nous l’aurions fait si nous connaissions quelque chose de la vie de notre interlocuteur qui essaye de nous le cacher. « Comment peux-tu mentir de la sorte ?  Ne sais-tu pas que les menteurs n’hériteront pas le royaume de Dieu ?  Repens-toi, car ta situation est grave ! Je sais que tu es une femme instable ; tu as déjà eu six hommes comme mari. Tu sais que Dieu condamne une telle vie ? » Jésus ne fait pas cela, il donne raison à la femme et atteste qu’elle dit vrai, même s’il sait qu’elle n’a pas dit toute la vérité. En fait, la femme dit vrai, non seulement parce qu’elle n’a pas de véritable mari, mais parce qu’une pécheresse comme elle en mentant se montre sur son vrai visage. Elle n’a pas caché à Dieu qui sonde les cœurs sa vie de mensonge, mais à l’homme. Cette démarche heuristique est forte interpellatrice pour nous aujourd’hui. Elle nous invite à être méthodiques, surtout quand on fait face à des personnes qui commettent des péchés publics. Par cette méthode Jésus a pu gagner l’attention de cette femme qui a voulu couper court au départ. Il a commencé à soulager ses douleurs et à la délivrer de ce qui l’aliène. En détournant son cœur des barrières culturelles, sociales et du culte des lieux de cultes, Jésus prépare cette femme à réorienter sa compréhension du Messie. La samaritaine apprend des choses étranges, semblables à ce que le Messie va annoncer, mais se refuse de voir en ce pèlerin galiléen ce dernier. Il reconnaît en Jésus un prophète, peut-être le Précurseur du Messie et c’est ce qui justifie son interrogation au sujet de l’objet de son attente.

Cette question découle de la réorientation du culte par Jésus : les vrais adorateurs adoreront Dieu en Esprit et en Vérité. La vérité que cet inconnu révèle sans ménage à cette femme que la vie maritale a rendue débile. L’eau et le pain que Jésus évoque dans ce dialogue ont une connotation spirituelle. Le puits de Jacob, situé à Sychar près de Sichem est un lieu stratégique. Ce puits rattaché à la figure du patriarche Jacob, cité à trois reprises, patriarche à qui se réfère la femme pour percevoir la place qu’occupe Jésus dans la dispensation du salut, symbolise un lieu de rencontre, de ressourcement et cache le puits intarissable que porte Jésus dans sa personne. En s’asseyant au bord de ce puits, Jésus veut, dès la première rencontre montrée à la femme que désormais c’est lui qui distribue l’eau de vie, symbole du don de Dieu et l’esprit. « Je le suis » en grec egw  emin, réminiscence de la réponse de Dieu à Moïse au mont Horeb. Plus qu’un prophète, un Messie prophétique ou sacerdotal, Jésus est Dieu. La réaction de la femme après cette déclaration soutient cette compréhension. Elle a trouvé l’homme qui lui a tout révélé, non seulement sur sa vie, mais les réalités divines, eschatologiques. Désespérée par l’amour imparfait des hommes, cet amour qui vacille en fonction des tempéraments, des intérêts, assoiffés d’un amour sincère, stable et durable après six aventures infructueuses, la femme trouve en Jésus l’amour éternel, l’amour de Dieu. Certains commentateurs trouvent dans l’évocation des six maris de la samaritaine les cinq divinités étrangères plus le temple (détruit en ce moment) que les samaritains adoraient depuis leur contact avec les peuples païens (exil). Jésus remplace donc ces divinités. Il est l’amour de Dieu qui vient à la rencontre de ceux qui sont rejetés par les hommes, il vient unir les juifs et les samaritains et sauver l’humanité entière.

Jésus l’homme qu’il faut, voilà ce qui a sous-tendu notre propos tout au long de ce développement. Notre tâche a été d’autant plus délicate et complexe puisqu’il faut inscrire ce sous-thème dans la thématique générale qui est « Jésus le courtiseur ». L’étude scientifique de notre texte nous a permis de voir qu’il s’inscrit dans la partie réservée au ministère public de Jésus, donc dans son contact avec les autres. L’attitude de Jean-Baptiste que  l’évangéliste Jean prend le soin de nous le préciser, qui refuse qu’il y ait confusion entre sa personne et le Messie attendu a retenue notre attention. Cela relève du souci de l’auteur de faire une démarcation entre Jésus et les autres figures emblématiques qu’a connues et que connaîtront le peuple juif et le monde. Il est l’homme qu’il faut, sans ambigüité. Ainsi, en se présentant à la femme comme étant le Messie, celui qu’elle et ses contemporains attendent, Jean veut que nous découvrions Jésus sous les traits qu’il a voulu peindre dans cet entretien sujet d’interprétations équivoques. Jésus est le Messie qui transgresse les barrières humaines et apporte dans le monde la manifestation ultime de l’amour de Dieu. L’amour, un terme polysémique dans la langue d’écriture du Nouveau Testament est bien le noyau central de la conversation entre Jésus et la samaritaine. Quel amour Jésus veut-il transmettre à cette femme ? Leur solitude, le lieu de la conversation (puits) qui a un héritage historique fort significatif et le sujet de leur entretien (demande d’eau), qui frise avec une avance d’un dragueur, ne peut qu’alimenter cette amphibologie qui conduirait à faire de Jésus un « courtiseur ». A la suite d’un survol historico-religieux, qui nous a permis de déceler la figure du Messie dans plusieurs religions et dans diverses parties du monde, nous avons fait une herméneutique de cette rencontre de « fée ». Il ressort de notre interprétation que Jésus est un « courtiseur » qualifié et attitré. Il l’est par une stratégie qui défi et pénètre même un cœur qui lui refuse l’accès. Cependant, Jésus ne courtise pas la femme déçue par l’amour des hommes (elle en a eu six) pour « sortir » avec elle ou l’épouser. Il s’est présenté comme le docteur de l’âme, celui qui est venu faire habiter l’amour immuable, éternel et inconditionné de Dieu dans le cosmos et chez les humains. JÉSUS est l’homme dont l’attente est la préoccupation des  Juifs et des Samaritains en particulier et du cosmos en général. Il est l’homme qui est venu libérer les hommes des cultes conformistes et légalistes, des discriminations raciales, des barrières nationales, tribales, idéologiques, religieuses, pour ne citer que ceux-là. Jésus est L’HOMME QU’IL FAUT, pour toute l’humanité ! Que dira-t-il à ses disciples à leur retour de la ville ?

 

Par GUIDEME Gabriel

[1] V.15.

[2] Puisque les gens de Galilée se reconnaissent par leur accent.

[3] V. 16b et 17.

Commentaires

  • Hubert SILE

    1 Hubert SILE Le 26/04/2016

    Dieu ne voit pas le monde, ni l ' homme comme les hommes. Par son incomparable Amour, il voit l ' intérieur caché des coeurs et compatit. Les hommes par contre ,incapables de sonder le mystère caché de l ' invisible, portent des jugements erronés et cruels pour détruire. De toute éternité, ce que médite l ' homme pour l ' homme restera un trop infiniment petit en regard de l ' amour insondable et indestructible de Dieu qui est Amour. À Lui soit la gloire. Amen
  • Hubert Sile

    2 Hubert Sile Le 26/04/2016

    Le Seigneur Jesus, l ' homme qu ' il faut pour libérer l ' homme pécheur de la voie de la perdition. Son incomparable Amour le dispose sur un objectif vital, ce pourquoi il est sorti: sauver l ' homme de sa nature pécheresse pou le ramener sur le droit chemin qui mène au Père. Il ne se soucie pas de l ' opinion des hommes, mais va plutôt droit au but de sa mission terrestre.
  • HUBERT SILE

    3 HUBERT SILE Le 25/04/2016

    Brillante analyse où tous les contours du problème sont explorés. Quel personnage ce Jesus, quel inconnu célèbre dont les stratégies d ' approche d ' un problème échappe à notre entendement. Pour sauver une vie en détresse, il se moque de toute l ' imagination societale, le qu ' en dira -t-on ne semble pas être une préoccupation majeure dans son attitude, il recherche le résultat, car une vie humaine est d ' un grand prix à sa compréhension de l ' amour. Dans notre vision, l ' approche d ' une femme par un homme et dans un espace indu ne peut être analysé et interprété que comme péché. Faites l ' expérience, bien que pour un dessein honorable et vous serez taxé de tous les mots malpropre. Je me réjouis de reconnaître que la séduction en ce domaine peut avoir de positif, pourvu que l ' intention de l ' auteur de la cour soit bonne et non démesurée. Une seconde lecture m ' est nécessaire pour approfondir le contenu de ce long message. J ' apprécie ton sens d ' analyse qui nous donne de comprendre en profondeur le sens caché des vérités contenues dans la Bible, surtout lorsqu, elles s ' articulent autour de la personne inconnue qu ' est le Christ.
  • François TCHIDJE

    4 François TCHIDJE Le 25/04/2016

    Amen!

Ajouter un commentaire

Anti-spam