JESUS CHANGE NOS MANQUES EN ABONDANCE

Les qualités d'un leader spirituel

Baf_Prédication du dimanche 17 janvier 2016

Texte : Jean 2 : 1-12

Bien aimés dans le Seigneur les fêtes sont passées et ont cédé la place à la défaite, la galère, le manque. Il est vrai que pendant les préparatifs des fêtes de fin d’année il est plus facile d’entendre que « c’est dur cette année » ; « on a rien pour fêter » pour dire tout ce qui est nécessaire à nous permettre de nous réjouir manque. Mais hélas, le jour de la fête ce sont ceux qui se sont le plus plaints qui dépensent beaucoup. Le vin, la bière coulent à flot. On mange les repas rares, on va où on ne sait pas et on fait ce qu’on ne veut pas. On boit sans frein, mais avec beaucoup de refrains. Une seule raison explique ces excès : c’est la fête. La fête est le lieu privilégié où la joie et les réjouissances sont les plus exprimées. C’est un cadre de défoulement et lieu d’égalité entre riche et pauvre, grand et petit, homme et femme. Même si dans la pratique les buffets diffèrent, la joie et le bonheur que procure la fête ne tiennent pas compte de tout cela. C’est à dessein que la Bible prend l’image du festin pour illustrer les retrouvailles des élus dans la félicité éternelle. En effet, la fête permet à tout homme de comprendre dans une certaine mesure une idée du bonheur et surtout pour les invités. On mange et boit gratuitement. On mange et boit au choix. On mange et boit avec les autres. Or, il n’est pas donné de vivre de tel moment tous les jours.

Dans ce petit pays pauvre qu'était la Palestine, les occasions de réjouissance étaient rares. Le banquet de mariage en fournissait une. La fête durait une semaine entière et on y buvait du vin. Comme tout repas juif est en même temps un acte religieux, on entrecoupait les plats de moments de prière et de rites d'ablution. Or, ici, peut-être parce que les convives étaient plus nombreux que prévu ou que les familles des nouveaux mariés étaient d'origine modeste, la fête faillit tourner court. On allait manquer de vin. Faisant remplir d'eau les jarres de pierre prévues pour les lavages prescrits, Jésus ordonna aux gens de la noce d'aller y puiser. Mais l'eau était devenue un excellent cru. Le récit de ce miracle, qui pour Jean est un signe du royaume et de la divinité, comme les six autres du quatrième évangile est d’une très grande portée symbolique et spirituelle. Jean ne raconte pas les miracles pour l’art ou faire de l’histoire, mais pour transmettre un message spirituel précis et conduire à la foi en Jésus ses auditeurs et lecteurs. Dans la Bible le vin symbolise la joie, la transformation de la nature par l’homme, l’amour, mais aussi la débauche, le meurtre et la duperie. Dans ce récit le vin revêt les trois premiers symboles. Notons aussi que ce récit n’est pas un encouragement à la consommation d’alcool, mais réfute tout argument contre la diabolisation du vin. D’ailleurs dans le Nouveau Testament le vin et le Saint-Esprit semblent avoir des effets comparables. On a confondu ceux qui ont reçu le Saint-Esprit aux soulards et Paul invite les chrétiens à ne pas s’enivrer, mais à être remplis du Saint-Esprit. Ce récit réfute la doctrine qui sous-tend l’intercession de Marie en faveur des croyants. La demande de Marie est un acte de foi. La réponse de Jésus montre que Marie n’a pas un privilège spécial, elle n’est pas une intermédiaire entre Jésus et les autres hommes, mais elle est aussi disciple comme les autres et son intercession est celle de l’Église qui elle aussi est engendré par Christ et fait naître Christ dans le monde. Nous y reviendrons dans les enseignements.

 Ce récit qui intervient après le prologue, nous rappelle le livre de la Genèse et nous apprend que le verbe qui s’est fait chair est auteur de tout ce qui a été créé. Juste en amont de notre texte, Jésus promet aux premiers disciples venus à lui qu’ils verront désormais le ciel ouvert. Bien-aimés si nous répondons favorablement à l’appel de Jésus et si nous le suivons fidèlement nous verront aussi le ciel ouvert, nous pouvons contempler la gloire de Dieu. Trois jours après faisant référence à la résurrection de Jésus, mais aussi au septième jour si nous comptons la succession des lendemains des versets 29 ; 35 et 4 » du premier chapitre. Le chiffre sept est le symbole de la bénédiction divine et renvoie aussi au repos de Dieu après les six jours de la création. Or, le repos de Dieu ne consiste pas en une cessation de travail, mais en l’accomplissement de son œuvre. Ainsi, la nouvelle création que Jésus inaugure s’inscrit dans la dynamique de l’accomplissement des promesses de Dieu et du déploiement de ses bénédictions.

Ce n’est pas un hasard si Jésus accomplit son premier signe lors d’une célébration nuptiale et c’est aussi à dessein que l’auteur ne nous donne aucune information sur les mariés. En effet, dans la Bible l’union du peuple d’Israël ou de l’Église est comparée à un mariage. Il s’agit ici de l’alliance que chacun et chacune de nous établit avec le Christ par la foi. Ce couple a pris sur lui d’inviter Jésus et ses disciples dont sa mère. Cela nous interpelle à bien des égards quand on sait que Jésus est souvent considéré comme une persona non grata dans nos entreprises et nos projets et l’Église une présence nuisible. Je profite de l’occasion pour signaler ce drame vécu aux obsèques d’un conseiller paroissial, dont la famille et le défunt ont semblé inviter l’Église, mais ce sont les notables qui ont conduit le défunt à sa dernière demeure terrestre tournant en dérision tout le beau discours de l’Église. Si nous voulons faire quelque chose avec Christ, faisons-le réellement et totalement. C’est pourquoi Marie dit aux serviteurs de « faire tout ce que Jésus leur demandera de faire ». Inviter Jésus dans nos vies et nos projets, c’est s’engager à nous soumettre à sa volonté, faire ce qu’il demande et non ce qu’il condamne. Vous priez peut-être pour un projet, un problème, une situation délicats, sachez que Jésus ne peut intervenir que si vous faites ce qu’il demande et non ce qu’il condamne.

Si nous invitons Jésus dans notre vie et nos projets, alors il transformera notre manque en abondance. Il faut noter que le vin produit par Jésus est de très grande quantité et de très bonne qualité. En effet, ce récit de vin qui manque à un mariage montre que quels que soient nos calculs, nos prévisions nous ne pouvons pas manquer de surprise et il y a toujours une limite, un manque, une insuffisance à ce que l’on peut faire. On filtre les invités, on compte les morceaux à mettre dans les plats, on abrège la soirée tout cela pour éviter les surprises désagréables. Mais hélas, on ne peut pas prévoir qu’en chemin le panier de nourriture peut tomber, qu’un soulard peut bousculer la table, qu’il peut avoir des coupures de lumière qui pourront prolonger la soirée, des pannes de véhicules, etc. cela est vrai dans plusieurs domaines. On peut avoir des experts en comptabilités et en planification stratégique, mais ils ne peuvent pas prévoir des incendies, le braquage. Vous pouvez croire connaître votre prétendant avant le mariage, mais au foyer vous découvrez des choses insupportables. Vous pouvez croire avoir choisi un bon champ, mais vous ne pouvez pas prévoir la pluviométrie, le feu de brousse, la visite des voleurs ; vous pouvez penser avoir orienté votre enfant pour une qualification précise, mais vous ne savez pas prévoir le surmenage, ses chances à obtenir l’emploi et même sa mort. Il y a toujours un manque aux calculs humains, une insuffisance, des limites. Seule l’intervention de celui qui ne manque de rien, de celui qui est parfait et qui est infinie et illimitée peut nous donner de sortir de nos incertitudes, nos joies brisées pour retrouver l’abondance et le bonheur. Les multiples assurances sont là pour nous rappeler l’inquiétude, l’incertitude et l’angoisse des hommes. Nous n’avons rien contre les assureurs, mais remarquons que les assurances n’assurent pas, mais réparent. Or, tout n’est pas réparable. Aucune assurance n’empêche un incendie, une maladie, un accident. Personne ne peut récupérer ce qu’il a perdu dans un incendie, même si on lui donne mille fois la valeur de ce qu’il a perdu. Supposons vos photos de mariage brûlent quelle assurance peut vous le remettre ? Les assurances nous rappellent sans cesse que nous sommes en danger. Or, en Christ nous avons l’assurance que même si nous marchons dans la vallée de la mort il est avec nous. Lui qui a fait toute chose peut encore créer dans nos vies des choses inattendues. Comme de l’eau sur lequel planait l’Esprit de Dieu au commence, venu à l’existence toute chose par le fait de la Parole de Dieu, de même Jésus redonne la joie aux mariés et invitée en proie au manque de vin. Aujourd’hui encore, nous sommes invités à nous confier en la Parole faite chair et en la Parole écrite pour retrouver la joie dans toute notre entreprise.

Comme symbole de la transformation de la nature par l’homme, le vin nouveau doit être produit par chaque chrétien et chrétienne. Notre présence dans le monde, notre famille, notre milieu socioprofessionnel doit apporter la joie qui manque. Notre amour, notre solidarité à la condition des autres, nos prières, nos actes et nos actions doivent procurer la joie en abondance autour de nous.

Tu es peut venu à ce culte chargé de chagrin, avec une longue liste de besoins et de soucis, tu as peut-être quelque chose qui t’arrache la joie et la paix, aujourd’hui si tu invites Jésus dans ta vie et si tu lui présentes ton problème en lui rassurant de faire sa volonté, le Seigneur va répondre en son temps. Ce temps, n’est pas un temps quantifiable, chronologique, mais c’est un temps qualitatif, opportun et favorable d’action. C’est un temps qui n’est ni trop tôt ni trop tard. Pour saisir ce temps dans nos vies, il faut être connecté à Christ en faisant ce qu’il demande de faire. Y a-t-il quelque chose qui te manque ? As-tu besoin de quelque chose, alors présente le à Christ et soumet toi à lui, il interviendra de manière inattendu, en son temps. Une chose est sûre, il interviendra et te donnera plus du double de ce qui te manque.

 Puisse le Seigneur intervenir dans nos vies pour combler nos attentes et bénir en nous l’écoute de sa parole. Amen !

Par : Pasteur proposant GUIDEME Gabriel

Commentaires

  • Alicia Giraud

    1 Alicia Giraud Le 09/02/2024

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  • Alicia Giraud

    2 Alicia Giraud Le 09/02/2024

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